Coca‑Cola ne ménage pas ses efforts pour une utilisation durable de l’eau
C’est ainsi que Coca‑Cola Europacific Partners économise des millions de litres d’eau en Belgique chaque année – un vrai progrès pour l’Homme et la planète
Nous avons tous besoin d’eau pure pour survivre. Malheureusement, elle n’est pas infinie sur notre planète. Une des actions climatiques de Coca‑Cola Europacific Partners (CCEP) consiste donc à économiser davantage d’eau. Nous voulons restituer à la nature 100 % de l’eau que nous utilisons. Et nous avons pour objectif d’utiliser moins d'eau dans nos processus de production. Nous avons donc des objectifs spécifiques par site pour réaliser cette ambition.
Tom Berben, Associate Director Environment chez CCEP, donne plus de détails sur les efforts déployés pour atteindre ce dernier objectif : « Nous avons fait de grands progrès en réutilisant l’eau et en rendant nos processus de production plus efficaces. »
Coca‑Cola Europacific Partners utilise 1,57 litre d’eau par litre de boisson
CCEP a déjà fait des progrès significatifs en matière d’utilisation durable de l’eau. En 2022, la consommation d’eau totale dans nos sites de production a diminué de 11,5%. De plus, le ratio d’utilisation de l’eau dans nos sites de production s’est amélioré de 12,1% par rapport à 2010. Il s’agit de l’eau consommée pour le processus de fabrication.
« Cette consommation d’eau diffère selon le type d’emballage et la boisson », ajoute Tom Berben. « Par exemple, il faut plus d’eau pour remplir un Minute Maid dans un emballage Tetra Pak, car le processus doit être complètement stérile. Mettre du Coca‑Cola dans une bouteille en PET, par exemple, requiert bien moins d’eau. En effet, le dioxyde de carbone contenu dans le Coca‑Cola empêche le développement de bactéries. Nous avons donc besoin de moins d’eau de rinçage. »
Réutiliser l’eau de rinçage
Ces dernières années, CCEP a économisé une grande quantité d’eau en Belgique en la réutilisant efficacement. « À Gand et Anvers, nous l’eau de rinçage de la laveuse de bouteilles sert à laver les caisses. De cette manière, nous économisons environ 7 millions de litres d’eau par an », déclare Tom.
« Nous réutilisons également l’eau de rinçage de nos bouteilles en PET. Dans l’usine, nous soufflons le matériau PET pour créer de nouvelles bouteilles. Avant de les remplir, nous les rinçons à l’eau fraîche. Cette eau est collectée, filtrée et réutilisée."
Utilisation optimale des eaux usées et des eaux de pluie
Et qu’advient-il de nos eaux usées ? Nous les purifions et les restituons à la nature.
Tom Berben ajoute : « À Gand et Chaudfontaine, nous disposons de notre propre station d’épuration entièrement biologique. L’eau est ainsi pure, de même qualité que l’eau de surface. Nous la restituons ensuite aux rivières voisines. À Anvers, nous envoyons nos eaux usées à la station d’épuration publique de Wilrijk, car nous n’avons pas l’espace nécessaire pour y installer notre propre installation. »
Nous utilisons également l’eau de pluie lorsque nous le pouvons. À Chaudfontaine, elle sert à rincer les caisses, et à Anvers à nettoyer nos camions. Nous restituons également à la nature une grande partie de l’eau de pluie. Par exemple, via des puits d’infiltration ou des points de rejet reliés à la Vesdre à Chaudfontaine ou aux voies navigables de Gand.
À Anvers, nous maximisons la collecte et l’infiltration des eaux de pluie via des caissons d’infiltration souterrains, auxquels s’ajoutent un réseau de canaux d’infiltration, un étang et une zone humide dans un espace naturel voisin.
Chaudfontaine comme source d’eau minérale naturelle
À Chaudfontaine, nous captons l’eau minérale naturelle du sol pour la mettre en bouteille. C’est pourquoi nous traitons l’eau d’une manière particulière dans cette commune liégeoise.
Tom Berben poursuit : « Chaudfontaine est une eau pure provenant de sources à 600 mètres de profondeur. Lorsque l’eau atteint la surface, sa température est d’environ 37° C. Si vous exposez trop longtemps cette eau à l’oxygène, elle devient verte. C’est pourquoi nous devons la refroidir et la mettre en bouteille sans tarder. En hiver, nous récupérons cette chaleur pour chauffer notre site de production. Nous travaillons actuellement sur un projet visant à récupérer cette chaleur en été également grâce à des pompes à chaleur. »
« Depuis 2021, le site détient le très convoité certificat Platinum Alliance for Water Stewardship »
Nous n’utilisons l’eau minérale de Chaudfontaine que pour remplir les bouteilles. Pour nos activités commerciales, nous captons des eaux souterraines peu profondes dans la Vesdre. Et lorsque nous avons fini, nous renvoyons l’eau entièrement purifiée à la rivière.
« Notre plus grande fierté à ce jour ? Que notre site de Chaudfontaine détienne depuis des années le certificat European Water Stewardship. Depuis 2021, il dispose également du Platinum certificat très convoité Alliance for Water Stewardship : une norme internationale pour une utilisation durable de l’eau. Chaudfontaine est ainsi le premier des Coca‑Cola Europacific Partners à disposer de ce certificat. »
En 2024, nous visons à nouveau le certificat Platinum Alliance for Water Stewardship pour notre site de Chaudfontaine. Nous cherchons également à décrocher une certification pour nos sites de Gand et d’Anvers. Ce serait une belle reconnaissance pour nos efforts dans le domaine de la gestion de l’eau.
Tours de refroidissement économes en eau à Chaudfontaine, Gand et Anvers
Parallèlement, de nouveaux projets d’utilisation durable de l’eau sont en cours. Par exemple, la tour de refroidissement par évaporation de Gand a été remplacée par une tour de refroidissement sèche en 2020, ce qui permet d’économiser plus de 10,6 millions de litres d’eau par an.
« Dans les tours de refroidissement classiques, une grande partie de l’eau est perdue par évaporation », déclare Tom Berben. « Nos nouvelles tours de refroidissement ont un système fermé qui réutilise l’eau à l’infini. Nous disposions déjà de ce système à Chaudfontaine. Pendant l’été 2023, nous nous sommes attaqués aux tours de refroidissement à Anvers. La tour située sur le toit du site a été remplacée par un dry condensor, une tour de refroidissement "sèche". Cette tour n’utilise plus la moindre goutte d’eau. La tour sur la plateforme du site a été remplacée par une tour de refroidissement humide dotée d’une installation d’osmose inverse. Ainsi, la tour doit être moins souvent purgée. Grâce au dry condensor et à la tour de refroidissement à osmose inverse, nous économisons 8 millions de litres d’eau par an. »
« Nos nouvelles tours de refroidissement sont dotées d’un système fermé qui réutilise l’eau à l’infini. »
Aujourd’hui, nous ne réutilisons pas encore nos eaux usées traitées sur nos sites. Nous voulons changer cela aussi.
À Anvers, les pompes sont déjà en train d’être modernisées. « Les pompes refroidies à l’eau avec un circuit ouvert seront remplacées par des pompes dotées d’un circuit de refroidissement fermé. Cela nous permettra d’économiser 6 millions de litres d’eau supplémentaires par an. »
« Dans notre site à Gand, nos sanitaires et nos eaux usées de production passent toutes deux par la station d’épuration biologique. Bien que cette eau soit parfaitement propre à la consommation, l’idée ne plaît pas à tout le monde », conclut Tom Berben. « C’est pourquoi nous allons isoler nos eaux usées sanitaires et les envoyer vers les égouts de la ville. Nous pourrons récupérer beaucoup d’eau en nettoyant l’eau usée de nos processus pour la rendre potable. Nous pourrons ainsi la réutiliser, peut-être même comme ingrédient. »