NOTRE PLAN D’ACTION POUR DES EMBALLAGES DE BOISSONS MOINS NOMBREUX ET PLUS FUTÉS
Qui n’aimerait pas un monde sans déchets ? Les déchets d’emballages sont un problème urgent, nous en sommes tous conscients. Nous voulons faire partie de la solution. C’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour atteindre notre objectif : un monde avec des emballages de boissons moins nombreux et plus futés.
Comment nous y prenons-nous ? Dans la mesure du possible, nous utilisons moins d’emballages. D’ici 2030, nous voulons que 100 % de nos emballages soient recyclables ou réutilisables. Et, d’ici 2030, pour chaque canette ou bouteille que nous vendrons, nous allons en collecter et en recycler une. Parallèlement, nous nous engageons en faveur d’une économie circulaire : un modèle dans lequel les emballages redeviennent des emballages après avoir été recyclés. Par exemple, depuis l’été 2021, nos bouteilles en plastique** sont composées à 100 % de rPET, ou PET recyclé*.
Nous investissons également dans l’innovation afin de proposer des alternatives reremplissables ou sans emballage. Ensemble, nous pouvons inverser la tendance.
Nos objectifs pour une réduction des déchets
Il est temps d’agir ! Voici nos six objectifs à l’horizon 2030. Avec ces axes d’amélioration, nous voulons aider à bâtir un monde plus circulaire où la collecte, la réutilisation et le recyclage des emballages deviennent la norme.
1. Collecter tous nos emballages de boissons, avec nos partenaires
Pour chaque bouteille vendue, nous voulons en collecter une afin d’en fabriquer une nouvelle. Grâce à notre étroite collaboration avec Fost Plus, 91 % de nos bouteilles en PET ont été collectées pour être recyclées par le biais du sac PMC belge en 2022. Au Luxembourg, en partenariat avec Valorlux, nous avons dépassé les 78,6 %. Nous voulons atteindre 100 % d’ici 2030. Pour boucler la boucle, nous devons miser pleinement sur la collecte.
Les consommateurs belges trient déjà très bien à la maison, mais, à l’extérieur, c’est une autre affaire. C’est pourquoi nous sommes ouverts – avec les parties concernées – à l’examen de toutes les options efficaces et économiquement viables, telles que la consigne.
2. En route vers des emballages de boissons 100 % recyclables
Au plus tard en 2025, tous nos emballages seront entièrement recyclables, bouchons et étiquettes inclus. Et nous irons encore plus loin : à terme, nous voulons que tous les emballages soient fabriqués à partir de matériaux recyclés, afin de ne plus avoir à utiliser de nouvelles matières premières.
Nous avons déjà remplacé notre bouteille de Sprite colorée par une version transparente, plus facilement recyclable. Nous avons également dit adieu aux pailles en plastique pour les marques Minute Maid et Tropico. À la place ? Des pailles en papier.
3. Plus de plastique recyclé pour moins de déchets
Depuis l’été 2021, nous utilisons du plastique 100 % recyclé et renouvelable (rPET) pour nos bouteilles en PET*.
Cela nous permet d’économiser environ 14 000 tonnes de plastique vierge chaque année par rapport à une situation où nous n’utiliserions que du PET d’origine fossile.
Ainsi, en passant à 100 % de rPET*, nous réduisons non seulement l’énorme quantité de déchets, mais aussi les émissions de gaz à effet de serre. En effet, le plastique recyclé ou renouvelable a une empreinte écologique jusqu’à 70 % inférieure à celle du plastique vierge d’origine fossile.
Comment cela se fait-il ? Pour fabriquer une bouteille en PET vierge, nous devons extraire des matières premières fossiles et les convertir en éléments constitutifs du plastique. Nous devons ensuite transformer ces composants en plastique pour en faire une bouteille. Tout cela nécessite plus de matières premières et d’énergie que la fabrication d’une bouteille en matériaux recyclés.
Nous pensons qu’une économie circulaire est réalisable pour l’ensemble du secteur. Le plus grand défi ? Trouver un équilibre entre le PET recyclé issu du recyclage mécanique et le PET quasi-vierge.
Le polymère PET perd un peu de sa résistance à chaque cycle de recyclage mécanique. Dans la boucle de l’économie circulaire du PET, 20 à 30 % de PET vierge ou quasi-vierge sont nécessaires pour maintenir la qualité des bouteilles. Pour l’instant, il suffit de collecter le PET usagé et de le retraiter par recyclage mécanique. Étant donné que la boucle n’est pas encore bouclée en Belgique et au Luxembourg, du PET vierge ou quasi-vierge continuera d’arriver sur le marché : du PET d’origine fossile, provenant de sources renouvelables biosourcées ou du rPET importé par nous et d’autres producteurs depuis d’autres marchés.
Une fois que la boucle sera bouclée et qu’aucun plastique vierge ou quasi-vierge n’y entrera, nous nous pencherons sur des solutions telles que la dépolymérisation. Il s’agit d’une technique sophistiquée par laquelle nous recyclons le plastique en rPET de qualité alimentaire, pour avoir un PET quasi-vierge. Par exemple, en 2019, nous avons dévoilé le premier prototype d’une bouteille composée à 25 % de plastique recyclé pêché dans la mer.
Coca‑Cola étudie actuellement de nouvelles méthodes pour capturer le carbone. Le biogaz pourrait servir à la fabrication de sucre et de plastique.
4. Réduire les plastiques inutiles
Il est plus facile d’éviter l’accumulation de déchets que de les recycler. C’est pourquoi nous nous sommes engagés à éliminer de notre chaîne d’approvisionnement tout plastique inutile et difficile à recycler. La forme familière de la bouteille en plastique de Coca Cola a très peu changé au fil des ans. Seul le poids, et donc la quantité de matériau utilisé, a diminué d’environ 36,6 %.
Un autre exemple : dans notre usine de Gand, nous avons remplacé le film plastique entourant nos canettes de 25 cl par du carton. Il en va de même pour nos canettes de Fuze Tea et de Monster.
5. Encourager tout le monde à trier les déchets
Coca Cola est une marque emblématique. Nous voulons utiliser la puissance de nos marques pour attirer l’attention du public sur des questions importantes telles que le recyclage. Pour y parvenir, nous nous concentrons avant tout sur le tri : la séparation et la collecte des déchets recyclables. Car sans tri, il n’y a rien à recycler.
Coca Cola était déjà présent dans les grands festivals pour promouvoir le tri et le recyclage auprès des festivaliers. Le slogan de cette campagne estivale ? « N’achetez pas un Coca Cola si vous ne nous aidez pas à recycler ». Avec des partenaires tels que Kinepolis, le palais des sports d’Anvers et la Fédération royale belge de football, nous donnons des conseils utiles et des idées pour améliorer le recyclage.
6. Sans emballage ? S’il vous plaît !
Nous continuons à investir dans des innovations en matière d’emballages plus écologiques – par exemple des alternatives reremplissables ou sans emballage. En Belgique et au Luxembourg, les bouteilles reremplissables en verre jouent déjà un rôle important dans notre gamme d’emballages. En 2022, environ 15 % des emballages que nous avons mis sur le marché ont été récupérés et reremplis. Et une partie des boissons que nous servons le sont via des distributeurs – des appareils qui remplissent votre verre en appuyant sur un bouton.
The Coca‑Cola Company a pour objectif de proposer, d’ici à 2030, 1 boisson sur 4 sous forme d’alternative reremplissable ou sans emballage. Naturellement, nous ferons tout notre possible pour atteindre cet objectif en Belgique et au Luxembourg.
Nous avons mis sur pied une équipe interne afin d’explorer l’extension des solutions de distribution et de reremplissage. Avec un objectif clair comme de l’eau de roche : trouver le moyen le plus durable de permettre aux gens d’apprécier nos boissons.
* à l’exception du bouchon et de l’étiquette, ainsi que des bouteilles Aquarius 1,5 l, Tropico 1,5 l et Minute Maid 33 cl.
** À l'exception d'Aquarius Isotonic et de Rosport, qui suivront en 2024.
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