Journée internationale des femmes : trois des nombreuses héroïnes de l’histoire de Coca‑Cola

En tant qu’employeur, nous nous engageons, en faveur de la diversité et de l’égalité des droits au travers d’initiatives mondiales, ou encore de l’« Equality Manifesto ». À l’occasion de la Journée internationale des femmes, nous ren-dons hommage à trois.

Le 8 mars 2023 sera célébrée la Journée internationale des femmes sous le slogan « #EmbraceEquity » avec, en ligne de mire, l’instauration d’un monde soucieux de l’équité entre les sexes, et ce à tous les niveaux.

Chez Coca‑Cola, l’engagement en faveur de l’égalité des chances est gravé dans le marbre : ainsi, The Coca‑Cola Company fait partie du classement Bloomberg Gender-Equality Index. Cet indice évalue le niveau d’égalité entre les sexes au sein des entreprises. En 2023, quelque 484 entreprises évoluant dans 54 branches et réparties dans 45 pays et régions du monde ont ainsi eu le privilège d’être recensées par l’indice.

Plus de 6 millions de femmes issues de 100 pays ont vu leur pouvoir économique renforcé

En 2020, la Coca‑Cola Company a ajouté un autre succès à son palmarès : le couronnement, au-delà même de l’objectif visé, du projet « 5by20 » mené avec le concours de partenaires du monde entier. En effet, l’objectif de cette initiative lancée en 2010 était de renforcer le pouvoir économique de cinq millions de femmes aux quatre coins du globe à horizon 2020. En fin de compte, la barre des six millions de femmes dans 100 pays a même été dépassée. Les femmes qui ont bénéficié d’un tel soutien occupent aujourd’hui diverses fonctions, notamment dans le commerce de détail, chez les fournisseurs, les producteurs, les artisans – pour ne citer que quelques exemples.

Mais ce n’est pas tout : pour nous, l’égalité des salaires et des chances pour tous est un impératif qui doit s’appliquer à tous les niveaux de notre entreprise. Notre objectif : d’ici 2030, nous voulons qu’à l’échelle du globe, 50 % des postes de direction de Coca‑Cola soient occupés par des femmes.

Notre engagement en Suisse

À l’occasion de la Journée internationale des femmes 2020, l’édition imprimée complète du journal pour pendulaires 20 Minutes a été rédigée au féminin. Là où les formes verbales masculines sont généralement utilisées, par exemple « les intervenants », les journalistes ont délibérément utilisé la forme féminine générique, à savoir « les intervenantes ».

Ce faisant, nous avons envoyé un signal en faveur de l’égalité des droits, y compris dans le domaine du langage. En effet, les mots ont une influence sur notre vision du monde. Ils influencent notre manière de penser et créent la réalité dans laquelle nous vivons. Les plus de quatre millions de femmes que compte la Suisse représentent un enjeu trop important pour ne pas être mis en avant.

Au même titre, l’Equality Manifesto met l’accent sur l’égalité des droits, la diversité et la tolérance. Ainsi, liberté, tolérance et respect sont-ils des valeurs clés fondamentales de Coca‑Cola. Pour nous, la discrimination et l’exclusion sont tout simplement inacceptables – et ce, sous quelque forme que ce soit.

La Suisse réunit sur un espace restreint plus de 8 millions de personnes originaires de nombreux pays, avec des histoires, des appartenances ethniques, des religions, des classes d’âge et des personnalités extrêmement différentes. Une telle diversité exige compréhension et solidarité pour assurer une coexistence harmonieuse.

En tant qu’entreprise présente en Suisse depuis 1936 et forte de plus de 800 collaboratrices et collaborateurs, ce que nous voulons chez Coca‑Cola, c’est contribuer à ce que chacune et chacun soient membres à part entière de la grande diversité de notre pays. C’est pourquoi nous défendons une Suisse colorée et sans discrimination.

L’engagement de Coca‑Cola en faveur de l’égalité des droits, de la diversité et de la tolérance ne date toutefois pas d’hier : les femmes ont toujours joué un rôle significatif dans la success story de Coca‑Cola. À l’occasion de la Journée internationale des femmes, nous brossons ici le portrait de trois femmes sans qui Coca‑Cola ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.

Mary Alexander : une pionnière en matière d’égalité des droits chez les femmes afro-américaines

En plein mouvement des droits civiques pour une justice sociale entre les Noirs et les Blancs aux États-Unis, Coca‑Cola a estimé que le moment était venu d’y prendre part également. Ainsi, depuis 1955, Coca‑Cola prône l’égalité des droits, la diversité et la tolérance et a décidé de représenter des familles afro-américaines dans sa nouvelle campagne publicitaire imprimée. Cette décision a marqué une étape importante vers l’égalité des droits et a largement transmis l’idée que les familles afro-américaines étaient tout aussi américaines que les familles blanches. Auparavant, les Afro-Américains n’étaient que très peu représentés dans la publicité imprimée.

La première à s’illustrer fut Mary Alexander. Cette jeune femme originaire de l’Alabama put financer ses études grâce à son salaire obtenu en tant que top-modèle et fut ensuite la première enseignante afro-américaine à être embauchée dans son pays d’origine. Plus tard, elle fut également la première femme noire à être nommée rectrice d’un lycée et responsable de formation de l’État du Michigan, une véritable pionnière en somme.

Lettie Pate Evans : la première femme de référence dans l’histoire de Coca‑Cola

En 1906, l’Américaine Lettie Pate Evans est entrée dans l’histoire de l’entreprise Coca‑Cola d’une façon plutôt inhabituelle. À cette époque, seulement peu de femmes pouvaient exercer un emploi et il a fallu attendre quelques années pour qu’elles puissent voter. Leur rôle était plutôt de s’occuper des enfants et du foyer. Il en était de même pour Lettie Pate Evans. Toutefois, lorsque son époux Joseph Whitehead, un des co-fondateurs de Coca‑Cola Bottling Company, fut emporté par une pneumonie, Lettie dut reprendre sa part des activités d’embouteillage ainsi que ses parts de l’immobilier. Elle avait 34 ans lorsqu’elle fonda la Whitehead Holding Company et la Whitehead Realty Company pour gérer sa fortune et celle de ses deux fils.

En 1934, Lettie céda la société d’embouteillage (qui entre-temps avait dépassé les 1000 installations de remplissage) à Coca‑Cola Company en contrepartie d’actions et fut nommée au conseil d’administration de Coca‑Cola Company. Elle fut la première femme à siéger au conseil d’administration de Coca‑Cola et même, à l’échelle internationale, une des premières femmes nommées au conseil d’administration d’une grande entreprise. Lettie resta durant plus de deux décennies au conseil d’administration, elle versa des millions de dollars à plus de 130 organisations différentes et fonda en 1945 la Lettie Pate Evans Foundation dédiée à la charité, l’éducation et la religion. Aujourd’hui encore, son impact est toujours perceptible grâce au travail de ses fondations.

Ingrid Saunders Jones : une philanthrope de la première heure

Ingrid Saunders Jones fut membre du conseil d’administration de Coca‑Cola. Elle est arrivée en 1982 chez Coca‑Cola et a travaillé durant trois décennies à la tête de l’entreprise avant d’être nommée présidente de la Coca‑Cola Foundation.

Elle surveilla la transformation de l’engagement philanthropique et rendit ce programme, autrefois organisé autour des États-Unis, opérationnel dans le monde entier. Grâce à elle, des questions majeures comme la responsabilité mondiale de l’eau, le respect d'un mode de vie sain, le recyclage et les programmes de formation ont été abordées dans le monde entier. Sous la direction de Jones, la Coca‑Cola Foundation a versé plus de 500 millions de dollars à des milliers d’associations caritatives partout dans le monde. Aujourd’hui, les trois priorités principales de la Coca‑Cola Foundation sont la protection de l’environnement, le renforcement des communautés et l’égalité entre les hommes et les femmes.